La foi qui guérit

La foi qui guérit

La foi qui guérit

Jésus a acquis la guérison à la croix pour tous les humains. Chaque enfant de Dieu a la possibilité de prier et guérir ceux qui l’entourent par la foi. Toutefois, croire que Dieu peut guérir n’est pas suffisant pour voir des guérisons. Je vous invite à découvrir 7 caractéristiques de la foi qui guérit afin que vous puissiez prier avec confiance, audace et surtout efficacité pour les malades.

La foi qui guérit choisit de croire Dieu uniquement

Quand on veut guérir les malades, on peut s’appuyer sur 2 choses diamétralement opposées : nos pensées, ou les promesses de Dieu. Il est important de comprendre que la foi n’est efficace que si elle s’appuie sur la parole de Dieu. Ainsi, vous devez volontairement rejeter toutes les théologies, conclusions et idées reçues qui sont le fruit de vos expériences négatives. Par exemple, si vous ne voyez jamais de guérisons et que vous en avez conclu que Dieu ne guérit plus comme au temps de Jésus, c’est un mensonge. Afin de nourrir votre foi, vous devez saturer votre esprit des promesses de Dieu sur la guérison. Ainsi, vous pourrez identifier facilement les mensonges et les rejeter.

Voici quelques promesses de Dieu :

Dieu est celui qui guérit. (Exode 15:26)

La guérison coule du trône de Dieu. (Apocalypse 22:1-2)

Jésus a souffert pour que nous soyons guéris. (Marc 6:56)

Jésus est le même hier, aujourd’hui et éternellement. (Hébreux 13:8)

La guérison est une grâce, donc pas besoin de la mériter.

Il vient et il a la guérison sous ses ailes.

Jésus donne le mandat à ses enfants de guérir les malades, il est avec vous quand vous osez prier par la foi pour un malade. (Luc 10:9)

Tous ceux qui touchaient Jésus étaient guéris.

Tout argument qui s’oppose à ces promesses doit être rejeté car il supprimera l’efficacité de votre foi. La foi qui guérit les malades décide donc de croire Dieu, et non ce qu’elle voit. De croire Dieu, et non ses expériences. De croire Dieu, et non le diagnostic des médecins. La foi qui guérit n’a pas peur d’affronter l’impossible car tout est possible à celui qui croit.

Je vous invite à prier : « Père, merci d’avoir donné Jésus pour que nous soyons sauvés et guéris. Je choisis de placer ma foi en toi et de rejeter toute pensée contraire à tes promesses. Jésus, augmente ma foi alors que je me nourris de ta parole. Amen. »

La foi qui guérit est dans le repos à cause de la victoire de Jésus

Vous est-il arrivé de prier pour quelqu’un et de vous sentir écrasé sous la pression de produire une prière qui va guérir la personne ? Cette pression est l’expression d’une foi défaillante. En effet, Jésus a tout accompli. Cela veut dire qu’aucun de mes efforts, de mes mérites ou de ceux du malade ne peuvent compléter ce que Jésus a fait à la croix en portant nos souffrances. Quand on est dans la foi, on se positionne dans la victoire et l’œuvre parfaite de Jésus pour communiquer gratuitement et avec une foi d’enfant ce qui est disponible grâce au sacrifice de Jésus. J’utilise souvent cette expression : pas besoin d’essayer de pondre un œuf, c’est impossible !

Donc, lorsque vous priez pour un malade, considérez la victoire déjà acquise de Jésus, sa volonté de guérir, sa présence en vous et relâchez sa vie, sa puissance de guérison par le Saint-Esprit.

Guérir quelqu’un au nom de Jésus ne devrait pas vous demander plus d’effort que de donner un mouchoir à quelqu’un.

Denise est une lectrice de mon livre Guérir les malades. Après avoir lu 2 chapitres, elle comprit que Jésus voulait l’utiliser, elle aussi, pour guérir les malades. Denise allait aider une amie, Marie-Andrée, depuis plusieurs mois car elle souffrait de tremblements dans les jambes et elle ne pouvait plus se déplacer chez elle. Armée de sa simple foi en Jésus, Denise lui proposa de prier pour elle, ce que Marie-Andrée accepta. Denise lui déclara simplement : « Au nom de Jésus, je te guéris ! » Marie-Andrée s’exclama alors qu’elle sentait que les tremblements avaient cessé. Elle se mit à marcher normalement. Aujourd’hui, elle peut de nouveau se déplacer chez elle, aller à la salle de bain seule, ce qui lui était impossible sans assistance depuis plusieurs mois.

Ce n’est pas la longueur de votre prière ou son contenu théologique qui guérissent. Non, c’est la foi qui prend ce que Jésus a déjà payé et le donne à celui ou celle qui souffre.

Je vous propose de méditer sur le contenu et la longueur des prières de guérisons contenues dans la Bible et je vous mets au défi de prier courtement et avec foi pour ceux qui souffrent autour de vous.

La foi n’apitoie pas Dieu, elle sait que Dieu est là, près de celui qui souffre

Quand on fait face à la souffrance de celui pour qui on prie, on peut avoir tendance à vouloir attirer l’attention de Dieu, susciter sa compassion ou l’apitoyer. Ces comportements et ces prières s’appuient sur un mensonge : Dieu ne s’intéresse pas aux malades. Je veux même affirmer, au risque de vous choquer, que ces prières prétendent que nous avons plus de compassion que Dieu lui-même. Ce sont des prières d’incrédulité inefficaces.

Pourtant, Dieu est près de celui qui souffre.

"Quand un malheureux crie, l'Éternel entend, Et il le sauve de toutes ses détresses." Psaumes 34.7

 

La guérison a coûté très cher à Jésus puisqu’il a souffert uniquement pour notre guérison.

"Cependant, ce sont nos souffrances qu'il a portées, C'est de nos douleurs qu'il s'est chargé; Et nous l'avons considéré comme puni, Frappé de Dieu, et humilié. Mais il était blessé pour nos péchés, Brisé pour nos iniquités; Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, Et c'est par ses meurtrissures que nous sommes guéris." (Ésaïe 53:4-5)

En effet, l’effusion de son sang aurait suffi pour nous sauver. Vous devez comprendre que ce n’est pas la souffrance qui active la puissance de Dieu mais la foi dans l’œuvre de Jésus.  La foi qui guérit s’appuie donc sur la compassion, l’attention, la proximité et la présence de Dieu pour communiquer au malade ce que Dieu veut faire pour lui. C’est seulement cette foi qui permet de faire un retrait, pour le bénéfice du malade, dans les bénédictions acquises par Jésus à la croix.

Vous devez donc bannir de vos prières les formules qui informent Dieu de l’état du malade. Il est au courant. Les formules du style : « Seigneur, elle souffre tellement ! » « Seigneur, si tu le guérissais, il pourrait reprendre son travail ! » sont tout aussi inutiles.

"Toutes ces choses, ma main les a faites, Et toutes ont reçu l'existence, dit l'Eternel. Voici sur qui je porterai mes regards: Sur celui qui souffre et qui a l'esprit abattu, Sur celui qui craint ma parole." Ésaïe 66:2

Prier par la foi, c’est prendre la main percée de Jésus et la poser sur le malade pour qu’il reçoive la vie.

La foi ne regarde pas à soi mais à Jésus uniquement

Une objection courante pour ne pas prier pour les malades est le sentiment d’indignité.

« Qui suis-je pour guérir les malades ? » « Je ne me sens pas digne, je ne suis pas assez saint », « je n’ai pas assez de foi », « je ne suis pas un pasteur », « j’ai tellement de problèmes », etc…

Laissez-moi vous poser une question : si vous expliquez le plan du salut à quelqu’un et que cette personne décide d’obéir à Jésus, de renoncer au péché et de saisir le salut par la foi, est-ce que votre vie personnelle ou votre sentiment d’indignité pourrait empêcher cette personne d’être sauvée ? Bien sûr que non ! Et heureusement ! Jésus a confié la mission d’annoncer l’Évangile aux hommes et pas aux anges. Paul dit même que si l’Évangile est annoncé avec de mauvais motifs, les auditeurs peuvent être sauvés quand même. La raison est que ce n’est pas le messager qui sauve, mais le sauveur. De la même façon, ce n’est pas celui qui impose les mains ou celle qui prie qui sont importants mais Jésus, le guérisseur. Dieu veut juste que vous croyiez qu’il vous fait confiance. Sa foi en vous est plus grande que vous ne pensez. Voici la seule qualification requise pour guérir les malades : croire en Jésus. Jésus n’a pas dit : « ceux qui sont saints », « ceux qui sont anciens dans la foi », « ceux qui connaissent la bible par cœur ». Non, il a dit : « Voici les miracles qui accompagneront CEUX QUI AURONT CRU : en mon nom, ils imposeront les mains aux malades et les malades seront guéris. »

Aujourd’hui, c’est le temps de faire taire votre cœur qui vous accuse, de museler l’ennemi qui vous rabaisse et de simplement croire que Dieu vous fait confiance.

Imaginez que je programme une action très importante et très complexe sur un ordinateur. À la fin de mon travail d’expert, j’affiche à l’écran l’indication suivante : « Appuyez sur n’importe quelle touche pour activer le programme. » Pensez-vous que vous en seriez capable ? C’est ce que Jésus a fait, il a tout accompli, tout préparé et il vous demande simplement de le croire et de lui obéir. C’est pour cela que le royaume de Dieu est pour ceux qui sont comme des enfants.

"Et Jésus les appela, et dit: Laissez venir à moi les petits enfants, et ne les en empêchez pas; car le royaume de Dieu est pour ceux qui leur ressemblent." Luc 18:16

Ce ne sont pas les mots que vous prononcerez qui comptent, mais votre foi obéissante.

Ce qui est important, ce n’est pas ce que vous pouvez faire, mais ce que Dieu va faire quand vous allez lui obéir par la foi

Cette méditation est un extrait de mon livre À l’écoute de Dieu.

Il est fondamental que vous considériez votre rôle comme celui d’un déclencheur. Votre prière ne modifie pas la volonté de Dieu, pas plus qu’elle ne crée les ressources divines nécessaires à son accomplissement. La volonté de Dieu est exprimée dans ses promesses. Son accomplissement a été acté lorsque Jésus est mort sur la croix et qu’il a tout accompli. Notre rôle, en tant qu’ambassadeur de Christ, est de libérer ce qui est disponible.

"Nous sommes donc des ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu adressait par nous son appel. Nous supplions au nom de Christ: «Soyez réconciliés avec Dieu!" (2 Corinthiens 5:20)

Toutes les promesses de Dieu sont oui en Jésus-Christ. Cela signifie donc que spirituellement, elles sont déjà accomplies. La foi véritable ne se contente pas d’un accomplissement spirituel, mais déclenche la matérialisation de cet accomplissement. 

Imaginez que les promesses de Dieu pour la vie de Nicolas soient contenues sous forme liquide dans un ballon de baudruche suspendu dans les airs au-dessus de sa tête. Le fait que ce ballon soit au-dessus de sa tête représente la volonté de Dieu de le bénir. Le fait qu’il soit rempli représente l’abondance de la bénédiction disponible grâce à l’œuvre de Jésus. 

Ce qui va permettre de libérer la bénédiction sera de percer ce ballon de baudruche pour relâcher le contenu sur Nicolas. D’un point de vue spirituel, Dieu nous accorde la révélation de sa volonté pour Nicolas au travers de sa Parole et de ce que le Saint-Esprit nous communique. Mais c’est notre prière qui libère la bénédiction.

"Si nombreuses que soient les promesses de Dieu, c’est en lui qu’elles sont « oui ». Voilà pourquoi c’est aussi par lui que nous disons à Dieu l’amen, pour sa gloire. (2 Corinthiens 1:20)

Le « AMEN » que nous prononçons à Dieu au nom de Jésus est comme une flèche qui transperce le ballon et en libère le contenu. Amen signifie « ainsi soit-il ». Ce n’est pas une requête, c’est une parole d’autorité. Quand Jésus a expliqué aux disciples comment ils devaient prier, il leur a donné ce modèle : « Notre Père qui es aux cieux ! Que ton nom soit sanctifié ; que ton règne vienne ; que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. » (Matthieu 6.9-10)

 Lorsque nous disons « que ta volonté soit faite », nous collaborons avec le Père pour faire descendre le ciel sur la terre. Ce qui est merveilleux lorsque l’on décide d’entrer en partenariat avec le Saint-Esprit, c’est qu’il agit souvent au-delà de ce que l’on peut imaginer.

"Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus–Christ, qui nous a bénis de toute bénédiction spirituelle dans les lieux célestes, dans le Christ." (Éphésiens 1:3)

La foi passe à l’action

La plupart des chrétiens croient que Dieu est puissant pour guérir. Mais peu prient efficacement pour les malades. La foi ne consiste pas à attendre que Dieu agisse, mais à agir parce qu’il nous en a donné l’ordre.

"Mais vous recevrez une puissance lorsque le Saint-Esprit viendra sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie et jusqu'aux extrémités de la terre." (Actes 1:8)

Au lieu d’attendre Dieu, comprenez que c’est lui qui vous attend. Il a tout accompli, vous a donné le commandement de guérir les malades en son nom, il a mis son Esprit en vous et il vous a fait la promesse d’être avec vous.

"(...) Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde." (Matthieu 28:20)

Tant que vous ne priez pas activement pour les malades, votre foi n’est qu’une incrédulité passive. Comment donc passer à l’action ?

Tout d’abord, quand vous êtes en présence d’une personne qui souffre (qu’elle vous l’exprime ou non), proposez-lui de prier pour elle sur le champ.

 

Demandez la permission de poser votre main sur le malade afin de laisser le Saint-Esprit qui est en vous passer au travers de lui.

Faites une prière courte de 30 secondes maximum.

"C'est pourquoi je vous le dis : quand vous priez pour demander quelque chose, croyez que vous l'avez reçu, et Dieu vous le donnera." (Marc 11:24)

Priez avec autorité, c’est-à-dire non pas en demandant à Dieu d’agir, mais en ordonnant à la douleur de cesser ou aux membres de fonctionner normalement.

Prouvez que vous croyez que Dieu entend vos prières en vérifiant l’effet de votre prière dès que vous avez terminé (si c’est quelque chose de vérifiable, sinon faites un suivi plus tard). Pour cela, demandez à la personne de tester sa guérison.

Si rien ne se passe, priez une seconde fois. N’acceptez pas que la maladie résiste au nom de Jésus. Jésus lui-même a prié deux fois pour le même aveugle. Vous pouvez donc prier plusieurs fois.

Restez concentré sur Jésus et son œuvre quand vous priez.

Donnez gloire à Dieu pour l’action du Saint-Esprit. Prenez note des guérisons puis recommencez. Votre foi va se développer, l’onction de guérison va grandir au travers de vous.

Je prie pour vous maintenant afin que le feu de Dieu vienne dans vos mains, que son onction de guérison soit relâchée au travers de vous quand vous imposerez les mains aux malades. Au nom de Jésus, AMEN !

La foi se fortifie dans ce que Dieu fait pour surmonter le découragement

Quand je me suis mis à prier pour les malades, j’ai commencé à voir des guérisons, de plus en plus, mais le nombre de mes échecs a lui aussi augmenté. En effet, seul celui qui ne prie pour personne ne voit jamais d’échecs. Mon cœur oscillait donc entre la joie produite par les guérisons et la tristesse de voir d’autres personnes continuer de souffrir, voire même finir par mourir. J’ai décidé de prendre du recul et de ne pas mettre ma foi en jeu à chaque fois que je prie pour quelqu’un. Ma foi est en croissance, je suis en apprentissage, l’onction grandit dans ma vie et je refuse de l’étouffer à cause des prières non exaucées. La guérison reste un mystère que Dieu me révèle au fur et à mesure que je lui obéis.

J’aimerais donc vous donner l’illustration suivante qui vous aidera, je le pense, dans votre parcours de croissance dans la guerre contre la maladie. 

Un chasseur conserve ses trophées, pas les cartouches vides inutiles. On retient le score d’un match sportif, pas les tirs manqués. On publie les percées ou découvertes scientifiques, pas les tentatives infructueuses. De la même façon, il est important que vous développiez une culture personnelle du trophée ou plus bibliquement, du témoignage. 

Écrivez dans un journal chaque prière exaucée afin de vous en servir comme tremplin pour rebondir après une déception. 

En vous remémorant ce que Dieu a fait, votre foi sera dynamisée et votre cœur criera : « Seigneur, fais-le encore ! »

Dieu veut vous conduire de gloire en gloire ; vous allez progresser au fur et à mesure de votre persévérance. Jésus a prié deux fois pour un aveugle avant qu’il ne soit guéri. Les disciples ont trouvé de la résistance en tentant de chasser un démon d’un enfant. Même Paul a dû laisser Trophime, son compagnon de voyage, à Milet parce qu’il était malade. Pourtant, ils ont tous continué de guérir des malades par la suite. 

Veillez donc à protéger votre cœur du découragement sans remettre en question les promesses de Dieu, puis continuez de prier pour ceux que vous rencontrerez en veillant à ne pas vous cantonner à prier uniquement pour la même personne.

"ayant les regards sur Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, en vue de la joie qui lui était réservée, a souffert la croix, méprisé l'ignominie, et s'est assis à la droite du trône de Dieu." (Hébreux 12:2)

 Avec Dieu vous ferez des exploits! (Psaumes 60:12)

Découvrez les livres que j’ai écrits :

À l'écoute de Dieu, un guide pratique pour reconnaître la voix de Dieu 

Guérir les malades, un parcours de formation pour guérir comme Jésus 

 Vous pouvez en télécharger des extraits ici et recevoir d'autres témoignages comme celui-ci. 

David Théry

Des enseignements pratiques pour expérimenter Dieu

 

 

 

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