Quand on fait face à la souffrance de celui pour qui on prie, on peut avoir tendance à vouloir attirer l’attention de Dieu, susciter sa compassion ou l’apitoyer. Ces comportements et ces prières s’appuient sur un mensonge : Dieu ne s’intéresse pas aux malades. Je veux même affirmer, au risque de vous choquer, que ces prières prétendent que nous avons plus de compassion que Dieu lui-même. Ce sont des prières d’incrédulité inefficaces.
Pourtant, Dieu est près de celui qui souffre. La guérison a coûté très cher à Jésus puisqu’il a souffert uniquement pour notre guérison. En effet, l’effusion de son sang aurait suffi pour nous sauver.
Pourtant, ce sont nos souffrances qu’il a portées, c’est de nos douleurs qu’il s’est chargé. Et nous, nous l’avons considéré comme puni, frappé par Dieu et humilié. 5 Mais lui, il était blessé à cause de nos transgressions, brisé à cause de nos fautes: la punition qui nous donne la paix est tombée sur lui, et c’est par ses blessures que nous sommes guéris. Ésaie 53.4-5
Vous devez comprendre que ce n’est pas la souffrance qui active la puissance de Dieu mais la foi dans l’œuvre de Jésus. La foi qui guérit s’appuie donc sur la compassion, l’attention, la proximité et la présence de Dieu pour communiquer au malade ce que Dieu veut faire pour lui.
Quand un malheureux crie, l’Éternel entend, et il le sauve de toutes ses détresses. Psaumes 34:7
C’est seulement cette foi qui permet de faire un retrait, pour le bénéfice du malade, dans les bénédictions acquises par Jésus à la croix.
Vous devez donc bannir de vos prières les formules qui informent Dieu de l’état du malade. Il est au courant. Les formules du style : « Seigneur, elle souffre tellement ! » « Seigneur, si tu le guérissais, il pourrait reprendre son travail ! » sont tout aussi inutiles.
Prier par la foi, c’est prendre la main percée de Jésus et la poser sur le malade pour qu’il reçoive la vie.
Marc 16:17-18 Voici les signes qui accompagneront ceux qui auront cru: en mon nom, ils pourront chasser des démons, parler de nouvelles langues, 18 attraper des serpents, et s’ils boivent un breuvage mortel, celui-ci ne leur fera aucun mal; ils poseront les mains sur les malades et ceux-ci seront guéris.» Marc 16:17-18
David Théry
0 Comments